Recherche et développement : Comment bien investir ?
Disruptions, évolutions technologiques, montées en puissance de la compétitivité et de la concurrence nationale et internationale ou incitations via des aides publiques sont autant d’éléments contextuels qui devraient vous pousser à innover et à investir dans la recherche et développement pour préserver ou développer vos parts de marché. La démarche doit néanmoins être réfléchie et menée à bon escient…
En effet, se fixer des objectifs quantifiables est indispensable. Mais vous devez également vous pencher sur le dimensionnement de votre R&D au sein de votre entreprise ; sur l’organisation et l’allocation de vos ressources R&D, ainsi que sur le financement de vos projets.
Définition de la fonction recherche et développement
La fonction recherche et développement se définit comme l’ensemble des processus qui assurent la faisabilité industrielle d’une recherche fondamentale ou d’une invention. Par conséquent, cette fonction a pour objectif de développer des innovations pour les transformer en découvertes ou en produits / services innovants.
Pour rester en compétition et disposer d’un avantage concurrentiel, tout le monde s’accorde pour dire qu’il est important d’investir dans la recherche et développement. Cet investissement est nécessaire à toute entreprise, qu’elle soit un grand groupe ou une start-up. En effet, une multitude d’articles, de rapports ou d’études démontrent que les entreprises qui innovent sont celles qui, d’une part, affichent de la croissance ; et d’autre part, savent résister aux différentes crises qui surviennent. Par exemple, selon un sondage récent auprès de 15 000 entreprises ; il a été démontré que sur une période de six mois, l’investissement privé ou public dans le secteur de la recherche et développement favorise la croissance des entreprises et la création d’emplois.
Il est communément partagé que l’investissement dans les activités de R&D permet d’améliorer les résultats futurs des entreprises et d’assurer leur pérennité. Une conséquence est a notée. Lorsque les dépenses de R&D diminuent les flux de trésorerie et les bénéfices courants ; elles affectent positivement les opportunités de croissance des entreprises.
Résultat : Les entreprises s’engageant dans des activités de R&D ont un taux de croissance nettement supérieur aux autres du même secteur qui ne s’y sont pas engagées.
Impact de l’optimisation de la fonction recherche et développement
Optimiser la fonction recherche et développement ne peut avoir que des impacts positifs ; surtout pour des grandes entreprises dont l’organisation souvent transverse est complexe.
Ainsi, travailler le schéma organisationnel de la R&D implique tout d’abord de définir la stratégie innovation et de la politique associée. L’objectif est de définir les raisons d’être de l’innovation au sein de l’entreprise, dans le cadre de sa stratégie globale.
Ensuite, il convient de revoir son processus de l’innovation afin d’en identifier les forces et les faiblesses. Ce processus doit être analysé par étapes d’identification des projets jusqu’à sa réalisation ; en croisant avec les processus et organisations RH associés.
Enfin, la gouvernance de l’innovation au sein de la structure doit également être abordée. L’objectif est de définir les rôles et responsabilités des personnes impliquées dans le processus.
Ces trois composantes de la fonction recherche et développement sont indissociables et prodiguent des impacts important sur la capacité d’innovation de l’entreprise. En effet, avoir de bons projets est certes nécessaire ; mais l’organisation de leur genèse est mise en œuvre prépondérant dans la réussite.
Vers une démarche R&D structurée
Il existe plusieurs méthodes de développement d’un produit ou d’un service. Cependant, la nécessité de répondre toujours plus rapidement aux attentes du marché a forcé les entreprises à opter pour des méthodes réduisant le time to market. Ces méthodes s’inspirent de l’agilité des start-ups, qui ne peuvent s’offrir beaucoup de temps avant de générer des revenus.
En somme, cette méthode consiste à bien appréhender le besoin initial et les marchés visés. Puis, de rapidement passer à des étapes en boucle de développement / tests / développement pour améliorer les performances du produit. Ainsi, il est maintenant fréquent de voir sur le marché des versions successives d’un produit sur des temps courts. Quitte à n’avoir au lancement que les fonctions primaires pour évoluer ensuite vers des fonctionnalités pointues.
La méthode
Ainsi, en résumé, la démarche à suivre repose sur les étapes suivantes :
- Tout d’abord, caractériser finement les besoins attendus. Bien faire la différence entre des besoins primaires (« must have ») et des besoins secondaires (« nice to have »).
- Ensuite, définir si l’innovation attendue est porteuse de croissance. Pour cela, il faut identifier d’une part, les marchés et les domaines d’application qui cherchent des performances élevées. Et d’autre part, les secteurs demandeurs pour chaque domaine d’application. Afin d’être au plus près du marché, au-delà des études marché « papier » ; il est préférable d’interviewer des experts ou des sociétés qui peuvent aider à valider l’intérêt de la technologie et le niveau de performance attendu. Bien souvent, l’identification de ces applications et secteurs nécessite des outils qui vont au-delà des moteurs de recherche habituels. Il faut en effet être capable de faire le lien entre des domaines techniques et des domaines applicatifs ; ce qui n’est pas le cœur d’activité des moteurs habituels.
- Puis, lister les caractéristiques clés de la technologie : qu’est-ce qui la différencie par rapport aux solutions existantes ? Quelles fonctionnalités, quels niveaux de performance, quels avantages concurrentiels potentiels ? Pour dégager des réponses, ces questions de bon sens nécessitent parfois une réflexion approfondie avec les experts internes et externes du domaine.
- Et enfin, lancer les premiers développements, lesquels seront rapidement confrontés à de premiers utilisateurs. La boucle de tests / développement / tests est alors enclenchée.
L’open Innovation dans la recherche et le développement
Comme on peut le constater, pour collecter finement le besoin et définir l’innovation, cette méthode demande de s’ouvrir rapidement en externe. Cette démarche d’open innovation, très utilisée dans les pays anglo-saxons, a démontré ses performances. Bien entendu, elle nécessite d’anticiper les sujets liés à la propriété intellectuelle. Dans la phase de développement / tests ; on observe une tendance forte au recours à des plateformes technologiques qui permettent de concentrer des moyens de conception, de développement et de tests.
Mais, l’inconvénient de cette démarche est le temps à consacrer pour identifier les experts et les moyens technologiques adéquats. Cela justifie l’emploi d’une plateforme d’intermédiation adaptée qui permet de paralléliser ce processus de recherche et ainsi trouver chaussure à son pied en quelques clics.
Faire en interne ou sous-traiter ?
Actuellement, la moitié des petites entreprises préfèrent faire leur recherche et développement en interne. Cependant, investir dans des moyens R&D est couteux, et toute entité n’a pas les fonds propres nécessaire pour tout développer en interne. Par ailleurs, la capacité d’innovation est limitée par cette approche puisque seules les ressources internes sont mobilisées. Enfin, développer en interne présuppose que l’entreprise supporte à 100% le risque d’échec.
Or, la France s’est dotée d’un ensemble de structures publiques ou semi-publiques ayant vocation à être utilisées par les entreprises pour accélérer et sécuriser leurs développements. En effet, ces plateformes technologiques regroupent à la fois des équipements de pointe (souvent très onéreux) et des moyens d’essai et de test en situation réelle ; mais aussi des experts scientifiques capables d’opérer les technologies et analyser les résultats. Il en résulte des produits ou services de haute technologie ; en adéquation avec les besoins du marché, et très souvent développés plus rapidement et à moindre coût.
Reste donc la question d’identifier les experts et les technologies en adéquation avec votre besoin. Pour vous aider, Winbids a référencé des experts en open innovation et des plateformes technologiques. En quelques clics l’entreprise décrit son besoin, puis notre algorithme sélectionne les prestataires qui correspondent. L’entreprise choisi ensuite ceux qu’elle souhaite rencontrer pour obtenir des devis. En résumé, Winbids permet d’organiser une consultation rapidement, et sans frais.
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